Famille,  Immigration

Bonne Année!

Je vous souhaite à tous une très belle année 2023!
Je vous souhaite la santé, des rêves en pagaille, d’en réaliser certains, des voyages, du partage, de belles découvertes. Je vous souhaite de l’amour. De l’amour à recevoir mais à partager. C’est cliché mais c’est un peu la base de tout, non?
Soyez indulgents et indulgentes avec vous-même. Prenez soin de vous. N’allez pas trop vite, prenez le temps d’apprécier les petites choses qui paraissent insignifiantes de la vie. Amusez-vous.
C’est ce que nous allons essayer de faire!

L’année qui vient de passer a été mouvementée.
Il n’est clairement pas facile de changer de vie, de tout recommencer à l’autre bout du monde. Nous n’avons pas été indulgents avec nous-même, on s’est un peu épuisés… Et mes proches, ma famille, mes amis, mes collègues, mes patients (pas tous mais les plus précieux – vous vous reconnaîtrez), mes voisines, tous ces gens que l’on croise et qui faisaient partie de nos vies quotidiennes depuis 18 ans, m’ont manqué. C’est dur le manque, ça fait mal. Il sonne toujours à la porte au mauvais moment, le soir en général quand le décalage horaire fait qu’en France, tout le monde est couché. On sait comment y remédier, qu’il faut parler, mais on ne le fait pas toujours, on le fait même rarement. C’est profondément bête d’ailleurs quand on y pense parce qu’à chaque fois que j’ai parlé, il y a toujours eu une oreille attentive pour m’écouter et me changer les idées.
Prendre et donner des nouvelles est devenu compliqué. Six heures de décalage, c’est pas simple. Il faut planifier des rendez-vous pour se parler, faire une visio. Il faut accepter de recevoir des réponses avec des heures et des heures de retard quand on en a besoin d’une tout de suite.
Il faut accepter d’être loin. De ne pas pouvoir se dire sur un coup de tête « allez, on va voir untel ».
Vous nous manquez. C’est dit. Et je sais que vous ne pourrez pas tous venir nous voir, mais on l’aimerait beaucoup!
Il n’y a évidemment pas eu que du négatif! Et je ne veux pas que vous ayez l’impression que je ne fais que me plaindre.
On a découvert (un peu) un nouveau pays. Si vous voulez savoir comment c’est, imaginez-vous dans un film américain. Il y a des routes immenses qui se croisent sur plusieurs niveaux, des routes droites à perte de vue, des supérettes à tous les coins de rue (celles qui se font braquer dans les films), des maisons décorées pour Halloween ou Noël, la neige, le froid (même si apparemment il ne fait pas assez froid), des voitures énormes, les grands espaces qui font rêver (à part qu’autour de Montréal, c’est désespérément plat), les écoles secondaires (l’équivalent du collège en France) avec les rangées de casiers, les groupes extra-scolaires (cheerleaders, photo, donjons et dragons, musique…). On a vu la magie avec Québec sous la neige. L’école se passe bien (voire même très bien pour les enfants). Andrea, pour qui c’était un calvaire en France (même si son maître de CM1 nous l’a sauvé de son année de phobie scolaire en CE2), nous a dit que l’école ici, c’était trop bien. Vous ne pouvez pas imaginer ce que ça fait. Elie a plein de copains et préfère toujours l’école aux vacances. Ma formation me plaît, j’apprends énormément de choses et je peux dire que j’adore la typographie (mise en page de texte en gros). Ced aime son boulot et trouve que les développeurs ici sont beaucoup trop bien payés, même si évidemment, il ne s’en plaint pas!

Il nous manque quand même un peu une vie sociale, chose à laquelle nous avons décidé de remédier cette année!
Nous n’aimons pas vraiment prendre de résolutions en début d’année, il faut être réaliste, on les tient rarement mais nous voudrions parvenir à en tenir une cette année : celle de donner et de prendre plus de nouvelles.

Je vous souhaite une très bonne année encore une fois.
Je vous embrasse.

Lisa-Margery

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